par Theresa Whalen
Consultante de la FCA en matière de sécurité à la ferme (514 mots)
Qu’on les appelle réunions sécurité, réunions de sécurité informelles ou discussions sur la sécurité, ces
brèves rencontres ou discussions se font sans cérémonies et abordent un sujet bien précis qui concerne
votre milieu de travail. Pourquoi ne pas mettre la sécurité au programme de votre prochaine jasette?
Il s’agit habituellement d’une discussion interactive brève (2 à 5 minutes) traitant d’un sujet lié à la
sécurité. Elle peut se faire au début de chaque journée pour rappeler l’importance de la sécurité aux
employés – avant qu’ils se mettent au travail.
« La prévention à la ferme : je m’y engage! » est le thème de la campagne canadienne sur la sécurité à
la ferme lancée en mars dernier, qui s’échelonne sur trois ans et comporte trois volets.
En 2010, la campagne met l’accent sur la planification, avec des tournées d’inspection et des plans de
sécurité. La deuxième année, il sera question de l’exploitation agricole, notamment de la mise en
œuvre, de la documentation et de la formation. La troisième et dernière année, axée plus précisément
sur la sécurité, portera sur les évaluations, l’amélioration et la mise au point des systèmes de sécurité.
Pour préparer une réunion sécurité, choisissez un sujet pertinent ou de saison, qui captera l’attention de
vos travailleurs. Précisez aussi le résultat attendu de la discussion – qu’il s’agisse de montrer une
nouvelle technique, d’aider les travailleurs à mieux faire leur travail ou encore simplement de donner à
chacun le sentiment de contribuer personnellement au bon fonctionnement de la ferme.
Par exemple : « Aujourd’hui, nous allons parler de la nouvelle polisseuse. À la fin de la rencontre, vous
devrez savoir comment l’utiliser en toute sécurité et quel équipement de protection individuelle porter
quand vous l’utiliser. » Si vous précisez le but de la séance, les participants sauront à quoi s’attendre et
pourront mieux assimiler l’information.
Pour retenir l’attention des travailleurs, l’animateur doit trouver le dénominateur commun entre tous les
participants. Il portera un soin particulier au vocabulaire employé, au sujet de la discussion et à sa
durée. Dans l’élaboration du matériel, il tiendra compte d’éventuelles barrières culturelles (p. ex. la
langue). Il utilisera des termes courants que peuvent comprendre facilement des travailleurs de tous les
niveaux. Enfin, la réunion doit être relativement brève, très pertinente et concentrée sur le sujet.
L’animateur appliquera une méthode pédagogique fondée sur l’observation, l’écoute et l’action, qui
consiste à montrer et à expliquer quelque chose pour ensuite demander aux travailleurs de mettre la
leçon en application dans un exercice pratique. L’animateur aura ainsi l’occasion de s’assurer que tous
ont compris le sujet abordé, et les participants pourront lui faire des commentaires et lui poser des
questions.
L’animateur de réunion sécurité notera l’heure de la rencontre, la date et le nombre de participants,
ainsi que les principaux points de sécurité abordés et toute autre note pertinente. Il versera ces
renseignements sommaires au dossier pour documenter l’expérience de formation.
Les réunions sécurité se veulent une expérience positive. Les animateurs doivent s’efforcer de rendre le sujet vivant, d’impliquer activement les employés dans le processus et de créer une ambiance propice à
l’apprentissage. Pour en savoir plus sur le sujet et sur d’autres questions liées à la sécurité à la ferme,
consultez le www.jemengage.ca.
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Pour les médias francophones:
Marcel Hacault, directeur général de l’ACSA – Tél : 204-452-2272 Courriel : mh@casa-acsa.ca
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Theresa Whalen, CFA Farm Safety Consultant T: 613-822-0016 E: farmsafety@cfafca.ca
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