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Justin Birch

Après une blessure causée par une presse à balles, Justin Birch est maintenant capable de bouger et d’empiler des balles de foin avec l’ajout d’un bâtiment couvre-tout.

Le 20 septembre 2020 n’était qu’un jour normal à la ferme pour Justin Birch – jusqu’à ce que tout ait changé.

Justin Birch, qui dirige une exploitation bovine de troisième génération située près de la limite est d’Ottawa, effectuait un entretien de routine sur le dessus de sa presse à balles lorsqu’il a soudainement perdu pied. Il a instinctivement tendu la main pour éviter de tomber directement dans la presse, et son bras droit s’est alors pris dans les rouleaux.

Malgré l’aide rapide des voisins et des services d’urgence, les médecins ont dit à M. Birch que les nerfs étaient trop endommagés pour sauver son bras et ils l’ont amputé juste en dessous du coude.

« Le retour au travail à la ferme a demandé beaucoup de patience. Quand je suis revenu à la ferme, j’ai dû déterminer ce que je peux faire, ce que je ne peux pas faire et ce que je dois trouver comment faire », dit M. Birch.

Alors que M. Birch cherchait à travailler sans mettre trop de pression sur son bras gauche, un membre de la famille lui a parlé du programme AgriRetour. « Quand je me suis renseigné, j’ai pensé que c’était très intéressant. Je n’arrivais pas à croire que ce programme était là pour m’aider », dit-il.

M. Birch a commencé à réfléchir aux principaux problèmes qu’il devait résoudre à la ferme. À l’époque, il roulait et retournait les balles de foin à la main pour les stocker dans son grenier à foin. Il s’est dit que s’il pouvait conserver les balles à l’extérieur dans un abri, il pourrait les déplacer et les empiler à l’aide d’un tracteur au lieu de le faire manuellement.

Grâce au programme AgriRetour, M. Birch a pu acheter un grand bâtiment recouvert de tissu (couvre-tout) pour stocker les balles de foin, et il dit que l’impact que cela a eu sur sa capacité à faire son travail a été immédiat. « Maintenant, si j’ai besoin de foin, il me suffit de prendre le tracteur et d’attraper une balle, donc je ne me soucie pas de me blesser maintenant. »

Le plus important, selon M. Birch, c’est que le processus de demande d’AgriRetour a été simple et très adapté à ses besoins.

« Le processus de demande d’AgriRetour a été très simple. Tous les gens avec qui je traitais me disaient : ‘De quoi avez-vous besoin? Dites-nous ce dont vous avez besoin.’ J’ai vraiment senti qu’ils s’intéressaient à moi et qu’ils voulaient m’aider », explique M. Birch, ajoutant que les administrateurs du programme l’ont même mis en contact avec un agriculteur qui avait également perdu un bras.

Bien que M. Birch reconnaisse qu’il peut être difficile pour un agriculteur de demander de l’aide, il estime que d’autres agriculteurs victimes d’un traumatisme devraient présenter une demande afin de réduire les difficultés sur la ferme.

« Je crois que le plus difficile pour les agriculteurs est de demande de l’aide quand ils en ont besoin, parce qu’ils sont fiers de ce qu’ils ont et de ce qu’ils font. Mais parfois, le fait de demander de l’aide fait toute la différence », explique M. Birch. « Le programme AgriRetour est tellement polyvalent, il s’agit de savoir ce qui aidera les personnes à mieux cultiver et à cultiver de façon plus sécuritaire. »